Nom: Viserys
Prénom: Aelyk
Age: 36
Sexe: Masculin
Race: Hybride humain-vampire
Description physique: Des vampires, Aelyk n'a en définitive conservé que peu de traits, physiques du moins. Sa grande taille peut-être, qui avoisine le mètre quatre-vingt cinq, ou alors ses grands yeux noirs de jais, et son teint à peine pâle ?
Aelyk tient donc plus de l'humain que du vampire ; son visage à la mâchoire carrée comporte en son centre un nez droit et large, et est parfois encadré par les longs cheveux corbeaux (typiques des Hommes de l'Ouest) qui surmontent le crâne de l'hybride. "Parfois", car Aelyk a développé le tic nerveux de les rejeter sans cesse en arrière avec sa main.
D'épaisses lèvres dévoilent lorsqu'il sourit des canines anormalement grandes, pour un humain.
Il porte souvent des vêtements légers, marqués aux couleurs de son Seigneur, pratiques pour l'archerie, ainsi qu'une cape vert sombre à capuche. Sous ces vêtements se cache une musculature qui l'éloigne encore plus de l'apparence des vampires : dessinée, comme seul le tir à l'arc peut le faire.
Ses pieds sont chaussés de bottes légères mais chaudes, pour résister au vent qui balaie souvent les terres de l'Ouest.
Ses poignets sont cerclés de bracelets de force, et ses doigts comportent souvent des bandes, qui pansent les blessures que la corde leur inflige.
Caractère: C'est dans son caractère que s'expriment le plus les gènes vampires du rejeton Viserys. Calme et réservé, Aelyk semble toujours froid au premier abord. Le propre des vampires en fait ! Pourtant, lorsque l'intimité se crée, le vrai Aelyk se dévoile : un homme bon, au sens de l'honneur aigu (le gène "fourberie" des vampires semblant être récessif) et très attaché aux personnes auxquelles il s'est ouvert.
En plus de ses canines, son ego est surdimensionné. Très orgueilleux, il ne supporte pas qu'on lui donne des ordres, ni la contradiction. Ceci l'a, par le passé, poussé à agir de façon stupide, puisqu'il n'écoutait aucun conseil de ses aînés.
Arme(s): Son arc d'ébène ainsi qu'une dague à la garde d'ivoire portée à la ceinture.
Pouvoirs: Une maîtrise exceptionnelle des 4 éléments (non ça c'est juste pour faire bader nannie !) basique et surtout relative de 4 éléments : le Feu, l'Air, l'Eau et la Terre. Par "basique et relative", il faut comprendre qu'en aucun cas Aelyk ne peut créer de boules de feu, écarter les flots ou encore créer une tornade. Non, en réalité, Aelyk ne peut se servir de son pouvoir que par le truchement de son arc. Il est donc en définitive capable d'insuffler un souffle élémentaire à ses flèches : en embraser une, glacer l'autre... Et ceci, uniquement lorsqu'il se concentre, c'est à dire difficilement dans l'urgence ou sur un champ de bataille.
A part cette "Archerie Elementaliste" comme il l'appelle, il n'a aucune autre capacité surnaturelle.
Historique: La mère d'Aelyk était une humaine tout ce qu'il y a de plus classique. En fait non. C'était une guérisseuse, qui avait elle-même reçu ce donc magique de par sa mère, et ceci depuis des générations. Elle le transmit donc naturellement à ses deux filles. Mais auparavant, elle donna naissance à Aelyk, qui reçut non pas le don de guérison, mais bien celui sus-nommé. Les aléas de la magie.
Son père quant à lui, était, tout comme lui, un hybride, né d'une mère humaine qui partagea pour une nuit la couche d'un vampire.
Aelyk est donc en réalité un "demi-hybride".
Ceci étant dit, revenons sur la vie du "quart de vampire". Il grandit auprès des ses parents et de ses deux sœurs cadettes dans la maison familiale, dans la campagne environnante d'une ville de l'Ouest. Dès qu'il en eût l'âge, il se fit embaucher dans un atelier de fabrication d'arcs et d'autres armes de longue portée. C'est ainsi qu'il développa dès son plus jeune âge une passion et surtout une grande habileté pour le tir à l'arc, passant tout son temps libre à s'entraîner avec celui qu'il s'était fabriqué.
Il fut ainsi repéré à 22 ans (ce qui, s'il n'avait pas eu de sang vampire, aurait correspondu à un gamin de 15 ans) par la Garde du Seigneur de La Cité, désireuse de grossir ses effectifs en ces temps de guerre débutante, dont il intégra les rangs. Il put ainsi perfectionner son art au sein de la division archère.
C'est au sein de cette division que se manifesta pour la première fois son don. Auparavant, ses parents étaient persuadés que sa mère n'avait transmis à son héritier aucune capacité magique.
C'était lors d'un entraînement intensif dont le Grand Archer Drogo raffolait. Aelyk était épuisé, ses bras étaient lourds de courbatures et son visage ruisselait de sueur. Mais le dernier tir était là. Il n'en avait mis aucun en dehors du centre de la cible. Il DEVAIT réussir le dernier. Encore une question d'orgueil. Il fit preuve d'une concentration intense, inconnue de lui jusqu'alors. Il sentit soudain ses doigts devenir gourds, mais surtout chauds. Très chauds. Une chaleur si intense, qui irradiait toutes ses mains. La chaleur devint brûlure, et Aelyk lâcha le trait. Qui partit se ficher dans les bottes de foin servant à arrêter les flèches perdues. Ces dernières prirent aussitôt feu; Aelyk venait d'embraser sa première flèche.
A partir de là, sa mère, folle de joie, tenta de lui enseigner les rudiments de la magie : comment la sentir vibrer en soi, pourquoi et quand s'en servir, et tout ce qu'elle avait appris de sa propre génitrice. Son père, lui, passa commande auprès de l'ex-employeur d'Aelyk, pour un ard d'ébène, dans lequel l'artisan mit tout son savoir et sa technique.
Il l'offrit à son fils le jour des ses 24 ans. Un anniversaire qu'ils fêtèrent à 3 : son père, sa plus jeune sœur et lui-même. Les deux autres femmes avaient été envoyées dans l'Est, pour mettre leur don au service des Royaumes.
En effet, à cette époque, la guerre faisait rage, et nombre de ses amis étaient partis combattre la Reine Sans Nom. Aussi Aelyk s'étonnait-il de rester "au pays". Il arrêta de s'en étonner le jour où une missive leur parvint. Sa mère, et sa sœur étaient "tombées pour les Royaumes."
Son père sombra alors dans l'absinthisme. Sa sœur elle, refusa catégoriquement d'utiliser son don, par peur d'être envoyée à son tour à la mort.
Aelyk, lui, fit part au Seigneur de son souhait de partir à l'Est, pour venger les défuntes. Souhait qui lui fut refusé, pour des raisons "qui ne regardaient que les Royaumes".
Or, souvenez-vous qu'Aelyk déteste les ordres, d'autant plus lorsqu'ils ne sont pas justifiés.
Il décida donc sur un coup de tête de partir au front, et de venger lui-même sa famille (ce qui est stupide au possible). Il opéra de nuit, laissant seulement un mot pour son père et sa soeur.
Des semaines durant il marcha vers l'Est, usant de toute son habileté pour passer inaperçu.
Il tomba un jour sur un spectacle macabre : des corps gisant sans vie, massacrés, dans une odeur qui vous soulevait le cœur...
Autres : Si la capacité de lévitation des vampires ne lui a pas échu, il a néanmoins hérité de la grande agilité de ses ancêtres, ainsi que de leur discrétion. Plutôt pratique pour un archer.
Cependant, archer il est, archer il restera. Le corps à corps n'est donc pas son fort ; pour preuve, une simple dague comme arme, en plus de son arc...
