[justify]Nom: Eldoren
Prénom(s): Shirim
Age: 129 ans
Peuple/Race: Son père était à moitié humain et à moitié elfe, et sa mère à moitié humaine et à moitié fée. Shirim est donc une bâtarde dans toute sa splendeur, mais elle partage les valeurs des Elfes du Sud, dans l'armée desquels elle s'est battue et là où elle a passé la plus grande partie de son enfance.
Pouvoir: Pouvoir d'autorité et de persuasion. Ses yeux vous emprisonnent, et, quand elle utilise magiquement sa voix, vous vous sentez oppressé, obligé d'obéir. Elle sait détourner ou amener l'attention sur elle, que ce soit en parlant ou en bougeant. Ce pouvoir peut être utilisé avec ses cinq sens, bien qu'elle ne se serve généralement que de la vue ou de la voix. Shirim a besoin de concentration pour s'en servir, ce qui limite sa portée durant une bataille. Elle a également du mal à l'utiliser sur plus de quelques personnes à la fois, excepté quand ces personnes sont au repos.
Elle l'utilise peu et, quand elle le fait, tente d'être discrète afin de passer pour plus inoffensive qu'elle ne l'est, car son pouvoir n'est pas détectable à l'oeil, excepté quand elle s'en sert à forte dose. Elle compte également sur la peur que sa magie inspire pour donner des ordres sans l'utiliser, espérant que la "victime" se croira sous contrôle alors qu'elle ne l'est pas.
Autre p'tits trucs importants: Shirim n'utilise que des armes propre au corps à corps. Sa vue moyenne l'empêche d'être une archer aussi adroite qu'un elfe, bien qu'elle sache tirer à l'arc. Elle possède une épée qu'elle porte dans le dos, qui lui semble légère mais qui est plutôt lourde, et un petit poignard caché près de sa cheville. Elle se sert occasionnellement d'autres armes.
Apparence physique: Shirim a du sang elfique, féérique et humain (la moitié) dans les veines. Tout en elle rappelle cet mélange des sangs.
De sa moitié fééro-elfique, elle a hérité d'une paire d'oreille pointue, de sa souplesse, d'une peau pâle et d'une paire d'yeux bleus plus clairs que l'eau pure d'une source. Le soleil accentue leur vivacité et c'est tout juste s'ils ne brillent pas dans le noir tellement le regard de Shirim est vif; lorsqu'il vous accroche, vous vous sentez obligé de détourner le regard ou y restez au contraire enchaîné jusqu'à ce qu'elle vous en libère. Les fées ont laissé une autre trace à Shirim, deux longs traits plus sombres que le reste de sa peau dans son dos, son talon d'Achille: la trace de l'endroit où sont sensées sortir les ailes des fées, dont elle n'a que la marque mais qui reste un point faible dans son corps.
De sa moitié humaine, Shirim garde pour trace une grande taille, avoisinant le mètre quatre-vingt, plus que la majorité des elfes. Elle est aussi particulièrement forte, bien que svelte. Sa poigne est de fer face à une fée, être délicat comme une pétale. Son ouïe est très développée, mais pas sa vue, à son plus grand malheur. L'entrainement de l'armée à encore accentué cette particularité, et ses muscles sont finements dessinés sur ses bras. Ses cheveux sont noirs jais, comme ceux des peuples humains de l'Ouest.
Shirim a l'apparence d'une jeune femme, et, au vu de son ascendance, elle est effectivement jeune. On lui donne entre 25 en voyant sa façon de bouger les traits délicats de son visage, et 30 dès que l'on croise son regard d'acier. Pour être belle, Shirim l'est. Pour un elfe ou une fée, elle semblera difforme, trop grande, trop forte, et surtout, brune. Mais pour un être d'une toute autre race, elle est magnifique. Cependant ses yeux en font une beauté froide, lointaine, une beauté de pierre presqu'inaccessible, propre à geler les coeurs.
Dernièrement, sa joue droite s'est parée d'une fine cicatrice pas encore disparue, souvenir de l'attaque kazyukas sur la Compagnie. Son ventre s'orne également d'une plaie en voie de cicatrisation, à l'endroit où la flèche empoisonnée a percé le métal de l'armure qu'elle portait alors. Cette cicatrice là la fait encore souffrir, et ses pouvoirs en pâtissent.
Shirim s'habille de couleurs sombres, vert ou bleu nuit qui se fondent sans problème dans un paysage forestier on montagnard, et de vêtements de voyages, pratiques et taillés dans un tissu fin mais chaud, lorsqu'elle ne porte pas son armure.
Caractère: Shirim est du genre droit. Elle ne fait que ce qui est nécéssaire, ni plus, ni moins. Elle n'aime pas le superflu. Elle fera également ce qu'elle pense juste. C'est le seul moyen qu'elle a trouvé pour être en accord avec sa conscience lorsqu'elle tue. Elle obéit aux ordres justes, même s'ils sont insensés. Quand elle a un objectif, elle fera le nécéssaire pour y arriver le plus vite possible, et rien ne pourra l'en détourner tant que sa mission ne sera pas accomplie, excepté un changement radical de situation qui remettrait le bon droit de l'acte en cause.
Aussi étrange que cela puisse paraître, au vu de son pouvoir et de son apparence, Shirim est quelqu'un d'amical, bien que discret. Ses sentiments s'expriment non pas par de grands coup d'éclats mais par de petites attentions, des remerciements muets et des sourires discrets. Elle n'est pas une fan des "pour toujours" et "à tout prix". Elle respecte les êtres vivants et leurs besoins, mais n'encourage pas la paresse. Elle est intransigeante.
Histoire: Shirim est née dans un village humain, au coeur d'un royaume du sud. Ses parents, déjà "hybrides", donnèrent ainsi naissance à l'un des êtres au sang le plus varié d'Idyll. Elle passa les cinq premières années de sa vie au village
humain, où chacun la traitait normalement, avec un certain respect même. Puis ses parents furent rappelés dans leurs royaumes respectifs, et Shirim parti chez les fées en compagnie de sa mère.
Le peuple accueillit très mal l'enfant, la traitant d'infamie dans le dos de sa mère. Shirim supporta ce traitement sans broncher, mais perdit le contrôle d'elle-même un jour, et cassa le bras d'un enfant fée grâce à sa force. Sa mère l'envoya alors dans la tribu elfe de son père.
Elle avait donc 14 ans quand elle arriva au Royaume du Sud, mais en paraissait 9. Il n'existe pas d'êtres plus tolérants que les elfes du Sud, et elle fut choyée comme tout enfant elfe présent sur la terre, et ils n'étaient pas nombreux. Pourtant elle restait renfermée, méfiante vis à vis des autres. Quand elle entra dans l'adolescence, elle avait 30 ans. Sa force se développa plus vite, et on lui inculqua donc rapidement les règles du combat. À 50 ans, arrivée à l'âge adulte, elle entra dans l'armée. Ses cheveux noirs jais étaient un sujet de plaisanterie avec ses camarades tous aussi blonds les uns que les autres. Si au début elle le prit mal, elle fini par comprendre que, contrairement aux fées, les elfes n'avaient aucune intention belliqueuse envers elle, et que c'était juste un moyen de lui parler. Elle commença à s'ouvrir aux autres et devint d'une compagnie agréable.
Sa rigueur et sa force la firent monter en grade au bout de quelques années, ainsi que son pouvoir particulier qui avait commencé à se développer. Elle devint seconde d'une compagnie, et le resta pendant plus de 60 ans. L'elfe chef de la compagnie, un certain Éocène (et pourquoi pas Crétacé tant qu'on y est?), tomba amoureux d'elle. Ce fut le premier problème de conscience de Shirim, car il lui plaisait aussi, mais il n'était pas bien d'avoir une relation avec son supérieur. Cela pouvait altérer son jugement en temps de guerre, en terme tactique... Cependant, rien ne l'interdisait, et on nouait bien des relations d'amitié avec ses camarades de compagnie. Il n'était pas donc pas injuste de pouvoir aimer n'importe qui.
Le temps de la Sans Nom arriva durant la deuxième décennie de commandement de Shirim. Son royaume ne fut pas le premier exposé, mais leur reine les envoya au secours des elfes qui combattaient à la frontière kazyuka. Shirim tua pour la première fois lors d'une petite escarmouche. Ce fut son second problème de conscience. Avait-elle le droit de prendre la vie? Il fut vite réglé: elle n'avait pas le choix, et ses ennemis étaient en tort, car ils souhaitaient étendre leur territoire, une chose que la Sivë ne permettait pas. Il était donc nécéssaire de les stopper, et puisque la guerre était le seul moyen, il fallait l'employer.
La guerre durait et n'arrivait pas à son terme. La fatigue envahissait les troupes, et Shirim était de plus en plus souvent amenée à user de son pouvoir pour maintenir la cohésion de sa compagnie. Les décisions que prenait Eocène la déconcertaient, et bien qu'elle ne les discuta pas devant les autres, car elle était faite pour être seconde et n'avait pas la carrure d'un chef, ils s'opposèrent de plus en plus souvent. À la veille de la Grande Bataille, Shirim contesta un ordre d'Eocène devant leur compagnie, et usa de son pouvoir instinctivement pour l'empêcher de le donner. Elle se rendit compte après coup de ce qu'elle avait fait, mais n'en regretta rien, excepté le fait de l'avoir fait devant la troupe. Eocène ne lui adressa plus un mot, et c'est fâchés qu'ils se rendirent sur le champ de bataille. La violence des combats sépara leur compagnie. Elle vit Eocène tomber de cheval, et voulu aller à sa rescousse mais n'y parvint pas.
À la fin des combats, elle dû traverser la moitié du champ pour rejoindre son camp. Les milliers de corps sans vie qui recouvraient le sol l'ébranlèrent profondément, l'écoeurèrent. Elle n'avait plus qu'un souhait, que cette guerre finisse. Les jours suivants, elle resta apatique. Les elfes-guérisseurs jugèrent que la mort d'Eocène, ou du moins sa disparition, car on n'avait plus de nouvelles de lui, était responsable de son incapacité à se concentrer. Ils se trompaient, car c'était la vision du champ de bataille qui l'avait ainsi choquée.
Elle fut bientôt convoquée au Conseil de Guerre des Royaumes. Eïden, le roi elfe, lui expliqua la mission de la nouvelle compagnie. Shirim accepta, car c'était pour elle le meilleur moyen de mettre fin à cette guerre en évitant d'autres Carnages. La compagnie partit donc, mais se fit attaquer. Elle vit ses camarades tomber les uns après les autres. Voulant porter secours à l'un d'eux, elle fut touchée par une flèche empoisonnée qui perça son armure et laissée pour morte.
Elle délira pendant plusieurs jours. Shirim reprit conscience chez la fée magicienne qui l'avait guérie. Il apparut qu'un autre qu'elle avait survécu, et ils décidèrent de continuer le voyage à tout prix, malgré les faibles espoirs de réussite. Shirim prit donc le commendemant de leur duo et ils se remirent en route...
Pense-bête:[/center]
